Tête-Coeur-Corps
Ton niveau de stress augmente légèrement, ça permet à ton cœur de battre plus rapidement, à tes muscles de se contracter davantage…
Fin de l’histoire.
Un choix s'offre à toi
1. Tu trouves la ressource intérieure de relativiser. La relation que tu entretiens avec ce qui t’arrive est fluide. Tu es dans l’ouverture et la curiosité.
Tu rencontres même un.e ami.e avec qui tu en ris et dédramatises (ressource extérieure).
2. Tu peux faire le choix de t’en vouloir, de te juger de ne pas être assez rapide, te dévaloriser et te raconter tout un tas de choses bien plombantes et négatives à ton sujet.
Ça s’enchaine finalement ainsi toute la journée, tu loupes le rendez-vous important auquel tu devais te rendre, ton patron est furax, l’école t’appelle car ton enfant a eu un accident dans la cour de récréation…
Dans l’exemple du bus, ta manière de vivre cette situation stressante peut se traduire ainsi :
« Je suis incapable de courir suffisamment vite, je suis contrariée et j’en veux à ce chauffeur de bus… ».
Ton cerveau sorte de « super ordinateur » traduit alors tes ressentis vers ta glande thyroïde qui permet entre autre d’accélérer la vitesse de ton métabolisme cellulaire; vers tes muscles qui donnent la puissance de ton mouvement et la capacité à résister à l’effort…
Tu fonctionnes en « hyperthyroïdie », tes muscles augmentent eux aussi leur rendement énergétique pour améliorer tes performances…
Ton organisme s’adapte parfaitement à tes ressentis.
Si tu ne changes pas d’état d’esprit et que tu continues à te raconter cette histoire (incapacité à faire assez vite, impuissance…) tu vas rester sur ce même programme, ta thyroïde va alors exprimer cet hyperfonctionnement.
Le diagnostic d’hyperthyroïdie sera peut-être posé un jour. À moins que ça ne soit celui d’hypothyroïdie, corrélé à tes ressentis d’impuissance et d’incapacité à faire suffisamment vite…
Bloqué.e dans ton scénario, tu te persuades que si tu n’as pas réussi ce jour-là, c’est que tu n’y arriveras jamais.